Ateliers

3-7ans

TRAVERSÉE DE L’OEUVRE DE NORMAN MAC LAREN ET INITIATION AU CINEMA D’ANIMATION SUR PELLICULE

Pour enfants de 3 à 5 ans par groupes de 15 à 25, accompagnés de 2 à 3 adultes. Séance de 1h30 La séance commencera par la présentation et le visionnage de plusieurs des courts-métrages de Norman MAC LAREN, qui montrent un travail de grattage / peinture sur pellicule parfois abstrait, toujours rythmique, ainsi qu’un court documentaire présentant les techniques de l’artiste. La suite de la séance sera purement pratique : Toucher la pellicule, les différents formats 8, 16 et 35mm, faire défiler manuellement le film dans une tv-projecteur pour comprendre le rapport entre le photogramme et le mouvement, et enfin sur un support vierge dessiner et peindre pour les uns, tandis que les autres grattent l’émulsion d’un film noir et blanc déjà impressionné.

Pour guider ces expérimentations sera évoqué le livre jeunesse de Léo Lionni, Petit Bleu et Petit Jaune afin d’aborder un travail plastique abstrait d’une manière ludique : même des points de couleurs allongés sur une petite bande de plastique peut faire monde. Aussi éprouver ces possibilités «cinématographiques» peut aussi permettre de décrocher les enfants des attentes narratives et formelles : le bien-faire, le joli, le réalisme, etc… Les morceaux de film récupérés et scotchés bout à bout seront enfin projetés sur grand écran, et les petits spectateurs bercés par le ronron historique du projecteur.

INTÉRÊT PÉDAGOGIQUE : Comprendre le principe même de l’image animée, et plus largement du cinéma, s’ouvrir à un travail plastique (les couleurs, la peinture, le grattage…) qui développe gestuelle et sens esthétique. Manipuler la chair de l’image, et s’éloigner du flux numérique pour retrouver le plaisir artisanal de la confection cinématographique.

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8-13 ans

Plusieurs propositions qui peuvent se décliner sur une semaine de stage ou en ateliers hebdomadaires au trimestre. (pour toutes informations de tarifs ou de programmes sur mesure nous contacter).

Un atelier pour réaliser des films ensemble, en 16mm noir et blanc, tout en se familiarisant avec les techniques des origines : la caméra à ressort, le développement, le projecteur et la visionneuse. Une éducation à l’image en douceur, plus proche de l’écriture cinématographique que du flux numérique, pour développer son sens critique et apprendre à mettre en forme ses idées, afin de découvrir le plaisir de s’exprimer en images et affiner son regard.

A . ZOMBIX

Un atelier pour travailler le film négatif noir et blanc : créer de petits films mêlant images tournées et développées sur place et bruitées en direct, assaisonnées de found footage et deretouches grattage-couleur pour un remake du film de zombies façon expé. L’atelier sera accompagné de séances de visionnage de films expérimentaux documentant le genre et les différentes techniques abordées, et clôturé par une séance de restitution publique.

B. LE FAUX DOCUMENTAIRE / PLASTICITE DU REEL

Envisager le pouvoir mensonger des images pour reconsidérer le donné des médias, de l’information et les possibilités de la narration. A partir d’une séquence de film de spéléologie des années 1950, proposé comme film amorce, les enfants écriront en petits groupes un faux documentaire extrapolant l’histoire de 3 enfants retenus dans une grotte suite à une sortie spéléo en famille. Pouvant exploiter le genre reportage TV ( pour mieux en considérer les limites), le documentaire historique, mais aussi le genre fantastique (rencontres du troisième type dans la grotte), ils auront pour contrainte de mélanger un huis clos tourné en 16, et des images trouvées sur Youtube pour échafauder leur canular. Comprendre que rendre visible le réel n’est jamais une entreprise objective.

 

C. TOUT SUR MA MÈRE

Un atelier pratique de cinéma documentaire, numérique et argentique autour de la figure maternelle.

Les enfants se voient confier des caméras miniDV pour filmer chez eux leur maman, une fois défini et story-boardé un de ses « super-pouvoirs » à l’aide des animateurs et éducateurs de la structure.
Ils peuvent filmer librement mais sont aiguillés par un dispositif très simple de tournage : 3 plans décrivant une action, une situation, etc… définis ensemble au préalable selon leur envie / idée.
Dans les moments collectifs, nous mettons en perspective le sujet par des questions de cinéma soulevées au moment du tournage :
– les techniques de prise de vue : caméra portée / embarquée / sur pieds / cachée / subjective, etc…les mouvements de caméra traditionnels.
– les différents genre de documentaire : le reportage / le cinéma vérité / l’investigation , etc… et leurs particularités : la voix off, la notion de réalisme et de vérité, la mise en scène, le point de vue.- La narration par le son / l’image et les valeurs de plan / le hors-champ / le montage.
Chaque séance fait un point sur les tournages de chacun et propose un tournage collectif :
– un travail d’expression et d’improvisation : « dans le ventre » : les enfants imaginent les sensations et sons depuis le ventre de leur mère, essaient de rappeler ou fabriquer des souvenirs de ce premier partage, et de les mettre en scène. on cherche alors les sons étouffés, comment imager la douceur et la tendresse.

.- un peu d’animation avec du carton peint et du stop motion, pour une description détaillée du corps de la maman, avec utilisation d’un docteur Maboul.
– une séance en pellicule 16mm pour se projeter dans le temps et imaginer la maman de demain, avec des costumes.

Les images individuelles et collectives des enfants sont ensuite montées par l’intervenante, pour fabriquer un film d’abord soumis aux mamans, puis projeté au cinéma lors d’une séance publique.Tout le processus de fabrication étant filmé par les enfants façon making-of à tour de rôle, et présenté aussi lors de la restitution pour étayer leur présentation.

D. RYTHMIQUE DU PLAN ET ESTHÉTIQUE DE LA CHUTE

Ever tried ? Ever failed ? Try again. Fail again. Fail better Samuel Beckett

Lors de cette session, il s’agira de comprendre les ressorts comiques et esthétiques du burlesque, pour aborder l’importance du rythme dans le langage cinématographique.Après des exercices de chute avec un spécialiste en arts martiaux, les enfants choisiront un mouvement chacun qui sera exécuté dans différents décors. De là nous réfléchirons à la rythmique du plan en regard de l’action qu’il donne à voir, puis en regard des plans qui le précèdent et le suivent, pour chorégraphier / composer un déplacement. Accompagnés d’extraits de films de Buster Keaton, les enfants travailleront pour finir leurs films avec un musicien qui donnera un nouvel éclairage aux images en proposant de les accompagner de percussions pour une restitution en fin de trimestre prenant la forme d’un ciné concert.

 

E. ANTI HEROS ET MILITANTISME


De la figure mythologique au super looser, en passant par le justicier et le surhomme, le super-héros a traversé l’histoire du cinéma. Dans la vie réelle, l’imagerie du super-héros a été reprise par des citoyens ordinaires. Au Mexique, «Superbarrio Gómez» utilise depuis les années 1990 un costume semblable à ceux des catcheurs de Lucha libre et une «identité secrète» pour animer des meetings et des initiatives humanitaires en faveur des quartiers pauvres de son pays.
Après visionnage de différents extraits de ses interventions, nous proposerons aux enfants de faire passer le message de leur choix en créant leur propre personnage de super-héros.

Pour ce module seront utilisés les moyens du bord : téléphones portables ou appareils photo.

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Scolaires

 

CP / CE1 / CE2

Atelier Méliès

un atelier en deux séances de 1h30 :

  • Projection d’une programmation de courts-métrages de Méliès, introduction aux origines du cinéma et la manipulation de jouets optiques
  • Atelier pratique de colorisation et grattage d’une boucle de pellicule 16mm noir et blanc, et travail d’improvisation sonore à partir de ce matériau.

 

LYCÉE

Interventions sur les métiers de l’image. Possibilité de se focaliser sur les points suivants :

  • Les différents métiers de l’image sur un tournage
  • Le cinéma argentique, outils et techniques
  • les différents secteurs de productions et leurs particularités
  • Des essais caméra à la projection : des techniques au service des idées.

Pour plus de détails nous contacter.

Ateliers parents-enfants

 

Des ateliers pour jouer et apprendre ensemble des possibles de l’image.

#1. BLAGUES OPTIQUES

Alors que les enfants jouent à déformer l’image sortant d’un projecteur 16 et 8 mm avec des instruments optiques, les parents s’improvisent réalisateur pour capturer avec leurs téléphones les créations live des petits. Maniant prismes, loupes, objets miniatures, ils pourront détourner un film de famille (fourni) en un inquiétant reportage paranormal ou un moment burlesque : le réel une fois tordu contient toutes les folies !

Pour le meilleur effet il est conseillé de ne reculer devant aucun artifice : bruitages, exagérations en tout genre, voix off délirante…Chacun montre ensuite sa création aux autres.

Quatre équipes (avec deux enfants de plus de 8 ans et deux adultes maximum par équipe) avec quatre projecteur. À vos marques, prêts ? Créez !

Il s’agit de découvrir par le jeu le projecteur de films argentiques, de comprendre le défilement de la pellicule, la formation de l’image. Histoire de re-matérialiser un peu notre rapport à l’image animée, pour développer notre imagination individuelle et collective.

 

 

 

Etudiants en cinéma

INITIATION à L’IMAGE ARGENTIQUE

Un module d’une semaine à l’attention des écoles d’Art, de cinéma et d’audiovisuel, proposant :

  • Une présentation du workflow argentique : les essais caméras, le tournage, le développement, le montage. Afin d’aborder ses spécificités et techniques propres.
  • Un cas pratique en équipes avec essais caméra chez panavision encadré par un préparateur et mettant à l’essai des caméras 35 et 16mm.
  • Un tournage «tourné/monté» en 16mm noir et blanc muet
  • Le développement en laboratoire artisanal
  • la projection au cinéma du négatif et du scan 2K.

Pour détails, timing et budget, n’hésitez pas à nous contacter !

 

Particuliers

 

Nous pouvons proposer des workshops en fonction de vos besoins, mais nous avons aussi quelques formules en réserve :

 

#1 Stage de KUNG FU DE LA CAMERA

8 participants max / 2 jours

 

– Qu’est-ce que le Kung fu ?

– le Qi gong « Un Doigt Zen » :  2 mouvements 10 postures

1 auto massage et une assise
– fluidité, ancrage, receptivité
– la caméra , le cadre, tension et attention
– le mouvement immobile
– la relation filmeur, filmé
– Kung fu de la caméra
 
Avec Michel Dunand, maître camériste / 07 50 89 02 04
 
 

 

 

 

 

 

#2 CONTREBANDE, initiation au 16mm

8 participants max / 1 à 2 jour

50 euros /pers/jour

Apprendre à tourner et développer ses films dans sa baignoire, tel un pirate filmeur. Seul ou en équipe, sur un ou plusieurs jours.

Avec Chloé Blondeau / 06 50 13 50 55

 

Exemple

 
 
#3 CAMERA – ASSISTANCE

Une assistance technique pour les particuliers.

Uniquement sur mesure, en fonction de votre équipement et de vos projets, on vous aide / conseille pour :

  • tester / préparer / optimiser votre équipement de tournage
  • Utiliser les courbes de gamma et les presets les plus adaptées à vos gouts et besoins
  • Équiper / accessoiriser votre caméra au mieux selon mouvements / conditions et ergonomie demandée

Pour toutes les caméras professionnelles actuelles et DSLR, ainsi que systèmes de stabilisation et machinerie légère.

50 €/h

Avec Benoit Guidi / 07 68 76 45 21

 

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